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mardi 23 février 2010

Ma reprise d'études ...bilan après un semestre !

Cela fait maintenant un peu plus de 5 mois que j'ai repris mes études en Master 2 Communication Politique et Publique. Ce qui me plaît dans ce master c'est qu'il est co-dirigé par l'ISIC (Institut des Sciences de l'Information et de la Communication) et Sciences Po ce qui me permet d'être alimentée par des professeurs et des étudiants de ces deux organisations.

Les enseignements et les échanges sont d'une très grande qualité et richesse tant sur le plan technique que sur le plan humain ...j'apprends même à faire ce blog !

La période la plus délicate a été celle de la préparation des examens de janvier, cela faisait longtemps que je n'avais eu à apprendre des cours.Il m'a fallu un peu de temps pour retrouver les mécanismes d'apprentissage ...au final c'est comme le vélo ça ne s'oublie pas !

Je viens d'amorcer le second semestre sous la direction de l'ISIC (car le premier semestre se fait sous la direction de Sciences Po) ...

A suivre !

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1 commentaire:

  1. Bonjour, Nata!

    J'ai vécu une expérience à la fois très similaire et très différente de la tienne. Je suis professeur d'anglais certifiée biadmissible, c'est-à-dire que j'ai déjà tenté deux fois l'agrégation et que je suis allée deux fois aux oraux... sans succès :-(
    J'ai donc décidé de reprendre des cours cette année pour tenter à nouveau de devenir agrégée. J'ai choisi de reprendre les cours précisément cette année par défaut: il me fallait attendre 5 ans d'ancienneté en tant que titulaire de l'Education Nationale pour pouvoir prétendre à l'agrégation interne, dont le programme est moins lourd que celui de l'externe. J'ai donc postulé auprès du rectorat pour pouvoir suivre les cours de l'université de Bordeaux 3 tous les vendredis et j'ai aussi obtenu de mon chef d'établissement de me libérer ce jour-là. Tout pouvait donc sembler idyllique ... exceptés:
    -que je fais plus qu'un plein temps dans mon collège (je fais en effet 2 heures supplémentaires par semaine, ce qui se traduit par encore 2h de plus à la maison)
    -j'habite à presque une heure de route de mon lieu de travail, donc je "perds" 2h par jour.
    -je suis prof principale (donc préparation de conseil de classe, suivi des élèves, rencontre avec les parents, ...)
    -je suis aussi correctrice pour le CNED.

    Pourquoi m'engager dans tant de projets et ne pas avoir demandé un congé de formation?
    Il faut savoir que dans l'éducation nationale, nous n'avons droit qu'à 12 mois de formation dans toute notre carrière: il s'agit donc de le demander au bon moment, pour le bon projet. Je voulais donc faire une première année pour dégrossir le travail (énorme!) à fournir pour l'agrég et peut-être demander le congé l'année suivante. Il faut aussi avouer qu'il y a une question financière: prendre un congé signifie perdre les heures sup, la prime de prof principal et être dans l'obligation statutaire d'arrêter le CNED, donc une perte de salaire d'au moins 700€ par mois... évidemment pas neutre! D'autant plus que, comme si tout cela ne suffisait pas, mon conjoint et moi avions un projet de construction ou d'achat immobilier.

    Pour ma part, revenir en cours a été facile, même agréable. J'ai été une étudiante passionnée par ses études, donc aucun problème de ce côté-là. Les autres "étudiants" étaient tous dans la même situation que moi: professeurs en activité ou en congé formation, tous étaient des adultes et des professionnels. Mon gros souci a été de trouver, en plus du vendredi consacré aux cours, du temps pour lire, prendre en note et apprendre tous. J'ai réussi à tenir le rythme, tant bien que mal, jusqu'à Noël et puis c'est devenu trop difficile: les retards se sont accumulés et se sont avérés impossibles à combler. Une semaine avant les écrits (fin janvier), j'ai décidé de ne pas me présenter, car je savais que j'ai trop de lacunes pour prétendre pouvoir réussir et qu'en plus, mon projet de passer l'agrég en 2 ans serait fortement compromis par l'achat d'un terrain en janvier (signature la veille des écrits!) et la construction de notre maison.

    Je ne regrette rien: suivre à nouveau des cours, notamment en littérature et en traduction, a été un véritable plaisir. je n'abandonne pas mon projet pour toujours, mais je me lance sur un projet très différent, plus concret et à deux... Une autre belle histoire à raconter sur un autre blog!

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