Comment vous vous êtes préparé à reprendre des études ?

Comment vivez-vous votre période de reprise d'études ?

Que vous a apporté une reprise d'études ?


dimanche 14 mars 2010

Retour d'expérience après 7 mois d'études ...

Cela fait maintenant depuis le mois de septembre que j'ai repris mes études...

Qu'est ce que j'ai appris ?
Ces quelques mois m'ont permis de travailler avec des personnes plus jeunes, ce qui a été très intéressant. Je vais pouvoir capitaliser pour mon futur management d'équipe.

J'ai travaillé en groupe, en continu, et sans hiérarchie.
C'est une expérience qui me permet de voir comment on se comporte dans un groupe sans hiérarchie, comment chacun trouve sa place, comment chacun peut apporter sa contribution...le constat est que travailler sans hiérarchie est une exercice périlleux qui, de mon point de vue, n'est pas la manière la plus optimale d'atteindre l'objectif visé.
Celle-ci m'a également permis de développer mon sens de l'humilité, j'ai pris conscience que dans les processus de décisions les apports de chacun sont importants...et donc qu'en tant que manager il faillait rester vigilant sur ce point.
Je crois qu'actuellement cette expérience décante ...et va me faire prendre conscience d'autres points : acquis ou à améliorer.


Qu'est ce que j'aurais aimé apprendre ?
Dans l'absolu, j'aurais apprécié de travailler sur des projets plus politique.

A suivre ...faites nous part de vos expériences !

mardi 2 mars 2010

Interview d'Annick Monseigne « M’éloigner du terrain pour me rapprocher de la théorie »



Portrait d’une femme épanouie. Une occasion de lui demander comment elle a vécu sa reprise d’études.

Nata Chaghil : Pourquoi faire une thèse alors que vous avez créé votre entreprise ? >>>Annick Monseigne : Avant de parler de la thèse précisément, je souhaite revenir sur mon parcours, à 26 ans je deviens Chargée de communication en collectivité puis je crée mon entreprise à 34 ans - en 1994-. C’est à 40 ans que j’ai le souhait de faire - deux ans de réflexion - …une pause réflexive dans un objectif premier de faire un DEA - Master 2 Recherche-.
En ce qui concerne la thèse, l’idée est venue après la volonté de reprendre des études. Au départ, je n’avais pas forcément envie d’une thèse.

Cela m’est venu après 20 ans de vie professionnelle, me sentant un peu épuisée j’ai souhaité faire une pause…m’éloigner des diktats et des vérités - que les professionnels ont le sentiment de détenir-, quelque part m’éloigner du terrain pour me rapprocher de la théorie.

NC : Comment avez-vous concilié la réalisation de votre thèse, votre vie de chef d’entreprise et votre vie de famille ?
>>AM :
Il m’a fallu une volonté de fer et je me suis imposée un rythme de fou. Au quotidien, tous les jours, vacances et week-end, de 6h00 à 8h30, je travaillais pour mes études et de 9h30 à 19h00, je gérais l’agence… pendant six ans, DEA en deux ans et thèse en quatre ans. J’ai pu m’appuyer sur mes collaborateurs et plus précisément sur mon bras droit Cyril KERFORN, un ancien de l’ISIC, que j’ai formé.
J’ai également fait le choix de faire ma thèse au moment adéquat. Le plus âgé de mes fils démarrait le lycée et le plus petit était en troisième.

Pendant ma thèse, le rythme s’est accéléré sur les deux dernières années mais il m’a fallu rester à l’écoute de mon entourage au quotidien, et aussi par goût de ce quotidien familial, pour concilier ma thèse et ma vie familiale.

Le rôle capital de mon mari
Mon mari - Bac + 5 – Ingénieur informaticien- a joué un rôle capital, s’appuyant sur la volonté de respect de chacun, il m’a poussée à reprendre mes études et faire ma thèse. Il m’a soutenue à tous les niveaux…nous avons également pu échanger sur des bouquins. Au-delà, il m’a apporté son soutien sur la finalisation de ma thèse - sur les aspects de PAO-. Je crois aussi qu’il s’est également enrichi à la vue de cette volonté que j’ai pu déployer, tel un sportif de haut niveau.
Je crois que nos enfants et mon entourage ont tiré bénéfice de cette expérience… Les occasions de débattre ont été multiples par la suite …J’ai eu une chance immense …


NC : Que vous a apporté cette expérience ?
>>AM :
Epanouissante. Il y a une avant Annick Monseigne - plus en conflit avec elle-même et les autres parce que moins confiante - et une après Annick Monseigne – émancipée, épanouie et n’ayant pas peur de vieillir. Le déclencheur, je crois a été mon statut social d’origine – milieu ouvrier donc une volonté d’évoluer-.
J’ai souhaité avoir accès à la recherche car cela fait partie de moi, c’est un engagement pour une vie.
Cette expérience a été grisante.


NC : Conseilleriez-vous ce type d’expérience ? si oui pourquoi ?
>>AM :
Celle-ci précisément ? Le croisement de la communication politique, mon terrain professionnel, et de la théorie, le travail sur moi …je pense que c’est un travail difficile ! …j’aurais pu laisser tomber maintes fois ! …
Je la conseille mais il faut tenir compte des aléas et y aller avec prudence…
La phase de préparation des deux ans est plus que nécessaire, avant d’amorcer une reprise d’études.

PROPOS RECUEILLIS
PAR NATA CHAGHIL


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